L'histoire de l'Irish Cob

On doit cette race aux Travellers irlandais qui effectuèrent des croisements. Durant la Grande Famine de 1847, ces paysans irlandais furent expulsés. On les retrouva dès lors à se déplacer et à voyager sur les routes. Pour leurs déplacements, ils prirent dans les fermes les chevaux qui avaient été mis de côté. Les chevaux forts à cette époque n'avaient pas la côte auprès de la société britannique ainsi que ceux ayant une robe pie. C'est donc à partir de chevaux colorés et un peu forts que les Travellers irlandais constituèrent la race de l'Irish Cob et celle du Gypsy Cob. 

 

Ces chevaux vivaient en famille et parmi les enfants. Du fait de la proximité de tous ces enfants dans les campements gitans, les chevaux se devaient d'être extrêmement doux, calmes et fiables. Souvent, les enfants les utilisaient aussi comme monture.

 

Les familles gitanes les élevaient. Elles les sélectionnaient en évitant les sujets craintifs ou agressifs.

 

Elles entretenaient tout particulièrement leur puissance et leur musculature nécessaires pour la traction. Ces chevaux tiraient les roulottes que l'on nommait les védrines, des roulottes décorées et parfois même sculptées. On estime que l'utilisation de ce cheval remonterait au XIXème siècle. La race définitive se situerait après la Seconde Guerre Mondiale. Durant la Guerre et contrairement à d'autres races, ces chevaux ne furent pas réquisitionnés pour être envoyés sur le front.

 

Il est utilisé aujourd'hui pour la randonnée, comme cheval de loisir, en saut d'obstacle, en dressage classique, en équitation western, pour l'attelage, pour le spectacle.... Il fait preuve d'une très grande polyvalence et possède un atout très apprécié dans la traction. Il détient aussi la particularité d'être recommandé pour l'équithérapie où il est répandu. Ce cheval montre un très bon potentiel affectif envers l'être humain et les animaux, sans être pour autant émotif d'où son utilisation dans ce secteur plus orienté vers l'aspect médical.

 

Particulièrement calme l’Irish-cob est d’un caractère doux et même "avenante" envers l’Homme.

 

Cette race ne s'est pas limitée à l'Angleterre et à l'Irlande. Elle a conquis de nombreux cavaliers et d'autres pays : l'Europe, l'Amérique du Nord, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. Le seul regret que l'on pourrait avoir, c'est que le peuple gitan à une époque plus ancienne utilisait davantage la parole et non les écrits et qu'il n'ait pas détenu les pédigrées, ni enregistré ou constitué des livres officiels.